LES TEMPS SONT DURS ...
20 avril 2011. Dure journée. Tellement dure ... 8h30 je me réveille, pour au moins la quatrième fois de la nuit/de la matinée. Tant pis, je me lève, je prends mon p'tit déj'. Le moins calorique possible. Problème : Je ne remange que dans 4h. Je tiens pas, la crise se fait sentir : 10h30 et me voilà jetée sur le Nutella, sur les cookies. Première crise de la journée, dès le matin. J'ai envie de pleurer, de hurler, mais surtout j'ai très envie de me recoucher. Je ne peux pas.
On m'a souvent répété de ne pas supprimer des repas, ça ne ferait qu'empirer les crises. Je mange donc mon repas de midi tant bien que mal. Je suis dégoûtée, mais tant pis, je me dis que j'ai autre chose à faire : Dans 2 mois c'est le bac. Révisions, donc, en perspective. Mais j'ai tellement de choses à faire, contacter le CROUS. Le dossier pour obtenir un logement étudiant doit être fait avant le 30 avril, mais la timide que je suis n'a toujours pas osé appeler le CROUS (Curieusement j'arrive pas à le faire par Internet). Ca me stresse, tellement, que je me REMETS à criser à 16h. Pire, entre deux énormes tartines, je me dispute avec ma mère. La crise repart donc de plus belle : Petits gâteaux à la vanille, au chocolat, cookies, biscuits, jus de fruits.. Tout y passe.
J'en ai marre, je n'en peux plus. Je suis à la limite de pleurer. Avant je pleurais de suite, maintenant, j'ai tellement pris l'habitude de criser .. Ceci dit je suis trop mal. Et j'ai mal au ventre, si mal au ventre parce que comme lors de toutes mes crises, j'ai mangé jusqu'à m'en faire péter le ventre, avant de passer dix minutes aux toilettes à essayer de tout vomir. Et évidemment, comme à chaque fois, tous ces lipides, toutes ces glucides resteront dans mon corps et se répartiront directement dans mes hanches, mes cuisses, mon ventre. Je suis anéantie. Je n'arriverai donc TOUJOURS PAS à réviser cette après-midi.
Bref, ce soir c'était soirée GLEE, histoire de me détendre. Juste quelques heures .. Mais après, la réalité prend le dessus. Et je réalise à nouveau que ma vie n'est qu'une suite de malheurs.
Au secours, quand est-ce que tout ça va s'arrêter ?